vendredi 29 octobre 2010

Colonisation … où en est-on ?

Selon le mouvement israélien La Paix Maintenant : "Les constructions dans les implantations juives de Cisjordanie ont repris à un rythme quatre fois supérieur à celui qui était en vigueur avant le gel de la colonisation qui a pris fin le 26 septembre" [Lien – France 24 - La colonisation israélienne s'est intensifiée depuis le 26 septembre]

Mais, dans tous les cas, ce moratoire restait principalement un effet d'annonce, car on notera qu'il ne concernait : ni les chantiers engagés avant le 25 novembre, ni la construction de bâtiments publics (comme les écoles et les synagogues), ni l’ensemble de Jérusalem-Est. [Lien – Le Monde.fr – Colonisation israélienne : le moratoire de la discorde]

D'ailleurs alors même que le moratoire était en vigueur de nombreuses violations de ce dernier ont pu être constatées. [Lien sur ce Blog - Cisjordanie: 492 violations du «gel» de la colonisation]

Pour une idée plus claire des réalités de terrain, l’association "Américans for peace now" propose une carte interactive présentant l’état de la colonisation :



jeudi 21 octobre 2010

Chronique des difficiles cueillettes d’olives en Palestine.

Chaque année ce même et amer scénario se répète …

« Un épais nuage noir se dégage de l'oliveraie. Sous le regard de soldats israéliens, des paysans palestiniens s'efforcent d'étouffer à coup de branchages les feux allumés par des colons. La saison de la cueillette des olives en Cisjordanie a commencé. […]

"Quand on a vu les flammes, nous avons appelé les pompiers, mais l'armée les a empêchés d'approcher pour éviter des heurts avec les colons", s'insurge le vieux paysan. […]

Pour un de leurs (NDLR : Les colons) maîtres à penser, feu le rabbin Mordehai Elyahou, pas de doute: "Cette terre est l'héritage du peuple d'Israël. Si un gentil (non-juif) plante un arbre sur ma terre, l'arbre et son fruit sont à moi" ». [L'ensemble de ces extraits est issu de: Coups de feu et oliviers brûlés: la cueillette a commencé en Cisjordanie – AFP]

Mais ces faits consternants ne s’arrêtent pas là, les colons jouissent d'une totale impunité qui ne peut que les encourager à poursuivre leurs violences.

« Les colons juifs de Cisjordanie qui s'en prennent aux arbres appartenant à des Palestiniens ne sont jamais traduits devant la justice israélienne, affirme mardi dans un rapport une organisation des droits de l'Homme sur la base d'une centaine de plaintes, toutes classées. […]

Aucun des 97 cas examinés faisant l'objet d'une enquête policière n'a entraîné l'inculpation des suspects de vandalisme sur des arbres appartenant à des Palestiniens […]

Cet échec ne fait qu'augmenter le phénomène, puisque les agresseurs ne sont pas punis et donc pas dissuadés de recommencer", souligne Lior Yavne, le responsable de l'étude.[…]

Des statistiques annuelles compilées par Yesh Din montrent que près de neuf plaintes sur dix de Palestiniens pour des agressions attribuées à des colons ne débouchent sur aucune poursuite.»

[L'ensemble de ces extraits est issu de : Impunité pour les colons auteurs de dégradations d'arbres palestiniens – AFP]

Pourtant selon un rapport de l'ONG Oxfam [Rapport complet : The Road to olive farming – Article lié : Cisjordanie: les recettes de l’huile d’olive pourraient doubler si les restrictions israéliennes prenaient fin) l’olive palestinienne est un véritable trésor qui : « qui apporte jusqu’à 100 millions de dollars de revenus annuels à certaines communautés parmi les plus pauvres de Palestine » et d’ajouter : « Avec peu d’investissements et de simples changements dans les pratiques agricoles, les cultivateurs d’olive palestiniens pourraient doubler leurs revenus et produire continûment des olives de qualité supérieure qui pourraient se positionner sur le marché national et sur les marchés étrangers » MAIS :

« Cependant, de tels investissements n’auront que des effets limités tant qu’Israël, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967, continue ses actions qui empêchent les agriculteurs palestiniens d’accéder à leurs terres et à leurs moyens de subsistance - et aux marchés internationaux »

Le rapport mentionne également : « Étant donnée la présence de nombreuses colonies israéliennes et d’avant-postes - tous illégaux selon le droit international – en Cisjordanie, les colons attaquent ou harcèlent régulièrement les cultivateurs d’olive palestiniens, et d’autant plus pendant la saison des récoltes. »

C’est ainsi que chaque année les paysans palestiniens sont agressés, voient leurs champs ravagés, perdent une ressource qui serait à même de leur apporter une vie meilleure et tout cela sous le regard complaisant d’Israël quand il ne s’agit pas simplement d’un encadrement de son armée au saccage.

Un autre article relatif à la cueillette d’olives sur ce blog :

- Cueillette d'olives à Tel Rumeida (Hébron) – 24 octobre 2008

Zone Tampon à Gaza - Le domaine des tireurs d'élite et des obus ...

La bande de Gaza, un étroit ruban de terre d'une largeur de 6 à 12 km sur une longueur de 42 km, l'une des zones les plus densément peuplées au monde avec 1,6 millions de Palestiniens y vivant.

Et pourtant au sein de cette prison à ciel ouvert un no man’s land, dénommé "zone tampon", situé entre le "mur de séparation" et jusqu’à 300 mètres à l’intérieur des terres a été instauré par Israël. Pénétrer dans cette zone c’est : Risquer d’être abattu !

Selon une étude de l'ONU, entre janvier 2009 et août 2010, au moins 22 civils palestiniens à Gaza ont été tués et 146 blessés dans la zone de tir arbitraire à côté de la frontière avec Israël ou celle imposée dans la mer. Entre le 22 mai et le 14 octobre 2010, DCI-Palestine a documenté 12 cas d'enfants qui ont été pris pour cible et blessés alors qu'ils collectaient des gravats près de la Ligne [Informations extraites de : Chroniques de Palestine].

C’est ainsi qu’au sein de cet îlot de misère, hommes, femmes et enfants se voient contraints d’abandonner 30 % de leurs terrains agricoles aux tireurs d’élites.

Mais qu’à cela ne tienne, bien souvent l’armée s’affranchie de cette limite et les humbles tombent sous une rafale soudaine.

Une amie, photographe se trouve actuellement à Gaza aussi je vous invite à lire les témoignages poignants qu’elle récolte au gré de souvent trop tristres rencontres :

- Ahmad, 17 ans, blesse à balles réelles dans la "zone tampon" - 19.10.2010

- Je cherche encore la tête de mon fils, Beit-Hanoun, Gaza - 12.10.2010

mardi 19 octobre 2010

Un garçon palestinien renversé par un colon interrogé par la police

Extrait de la dépêche AFP [Lien - AFP - Un garçon palestinien renversé par un colon interrogé par la police] : « Imran Mansour et son camarade Iyad Gheit, 10 ans, se tenaient sur la route, au milieu d'un groupe de jeunes manifestants masqués qui jetaient des pierres, lorsqu'une voiture sortant d'un virage a foncé sur eux, ont raconté des témoins et un photographe de l'AFP présents sur les lieux. »

[…]

Le chef de la police de Jérusalem, Shmulik Ben Ruby, a identifié le conducteur comme étant David Beeri, le dirigeant local d'un mouvement radical de colons juifs, Elad, qui milite pour la colonisation juive dans la Vieille ville et à Jérusalem-Est, annexée et occupée depuis 1967.

"M. Beeri a été interrogé sur cet incident le 8 octobre et relâché ce même jour", a indiqué M. Rosenfeld. »

Droits d'image - Activestills

Assurément jeter des pierres sur des voitures de colons est un acte dicté par la rage, insensé... Et foncer en voiture sur un enfant ? A qui devrait échoir le blâme ? Et encore quel euphémisme un blâme alors qu’il s’agit d’avoir reversé un enfant ! Mais, il semble que non : la dépêche précise bien : « M. Beeri […] relâché ce même jour »

Alors attardons-nous un instant sur ces pierres. De toute évidence, elles ne seront jamais source de solution … mais quelle est l’origine de cette rage ? Pourquoi ces gamins de Jérusalem-Est y ont-ils recours ?

- Peut être parce que le maire de Jérusalem souhaite détruire 22 maisons au cœur de leur quartier [Lien – AFP - Le maire de Jérusalem veut relancer un plan controversé pour Jérusalem-Est]

- Peut être parce que : « des milliers de maisons palestiniennes dans la partie orientale de Jérusalem sont menacées de destruction car construites sans permis des autorités israéliennes. » [Lien – Nouvel obs.com - Trois maisons palestiniennes démolies à Jérusalem-Est]

- Peut être parce que des colons s’installent au cœur de quartiers arabe et s’entourent de milices privées qui n’hésitent pas à ouvrir le feu. [Lien – Le Point - Jérusalem: un Palestinien tué par un vigile chargé de protéger des colons]

- Peut être parce que Jérusalem-Est est déchiré par un mur qui désagrège tous liens entre la capitale revendiquée, ses habitants et les territoires palestiniens. Ce mur qui impose, par un état de faits, une impossible partition de Jérusalem. [Lien – OCHA (Bureau des Nations-Unies) - The Planning Crisis in East Jerusalem (Rapport sur Jérusalem-Est avec : carte du mur, des check-points, des destructions de maisons, ...) ]

- Peut être parce que les citoyens de Jérusalem sont largement discriminés [lien – Libération.fr - Nétanyahou martèle l’indivisibilité de Jérusalem] Extrait : « Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent la discrimination dont les Palestiniens de Jérusalem sont victimes dans les domaines du logement, des infrastructures et des services municipaux. »

- Peut être encore, … pour dix milles autres raisons aussi multiples que Gaza, les réfugiés, les check-points, les …

Alors oui, c’est vrai, il arrive que des Palestiniens se laissent aveugler par la rage … Mais en semant de telles injustices quels fruits espère donc bien récolter Israël ?

lundi 18 octobre 2010

Pour l'envoyé israélien à l'ONU, seule la paix peut arrêter la colonisation

Pour Monsieur Meron Reuben, ambassadeur israélien à l'ONU : seule la paix peut arrêter l’occupation. [Lien – AFP - Pour l'envoyé israélien à l'ONU, seule la paix peut arrêter la colonisation]. Il ajoutera : « Je ne crois pas qu'ils soient d'accord avec notre façon d'agir, mais ils comprennent certainement le fait que les colonies ne sont pas un obstacle pour le processus de paix et pas quelque chose qui va arrêter le processus de paix ».

Je me permets au sein de ma phrase introductive l’assimilation du mot "occupation" au mot "colonisation" car la colonisation n’est ni plus ni moins : « qu'un processus expansionniste d'occupation, qui consiste en l’établissement d’une ou plusieurs colonies par la mise sous influence étrangère d'autres territoires. »

Précisons encore que dans le jargon israélien le mot "occupation" est impropre car il fait pâle figure lors de négociations internationales.

Revenons maintenant à notre sujet : «seule la paix peut arrêter l’occupation » !

Pourtant, tout à chacun n’aura aucun doute du fait que c’est précisément l’occupation qui engendre le conflit.

Or d’après M. l’Ambassadeur, il faudrait en premier lieu faire la paix et par la suite (sans plus avoir aucun moyen de pression car la paix aura été signée) les protagonistes trancheraient de ce qu’adviendrait l’occupation. Curieuse approche !!

Voyons, M. l’ambassadeur prenez le temps de faire quelques analogies avec les autres conflits. Est-ce parce que l’assiégé accepte sans résistance l’occupation que l’occupant se retire ? Personne ne peut croire telle ineptie !

Cependant n’est-il pas vrai (et les exemples pullulent) que c’est à la suite de résistance que l’occupant se retire ? (Les procédés de résistance pouvant être très divers et peuvent ne pas recourir à la violence)

C’est pourquoi M. l’ambassadeur, conforté par d’infinies confirmations historiques, je me permets ce petit rectificatif :

« Seule la fin de l’occupation peut apporter la paix »

Prenez en note pour votre prochaine intervention à l’ONU …

dimanche 17 octobre 2010

Etre photographe et activiste : ActiveStills

ARTE, au sein de son émission Métropolis, consacre un reportage au collectif de photographes-activistes d'ActiveStills - Lien : Métropolis - ActiveStills

Ce collectif s’est donné pour mission de montrer ce que refoule la société israélienne, et que taisent les mass-médias : des instantanés des territoires occupés, la vie avec le mur – derrière lui et contre lui - l’évacuation des habitants en Palestine et en Israël, le quotidien des réfugiés dans les camps, la destruction des villages de bédouins... mais aussi la vie de réfugiés et de travailleurs migrants à Tel Aviv, les brutalités policières, l’ordinaire, la communauté homo de Jérusalem...

Plus de photographies sur leur site Internet : ActiveStills

mercredi 13 octobre 2010

Israël et sa quête de reconnaissance d’un état juif et démocratique

Dans le trop vaste bain de l’actualité israélo-palestinienne vient de manière récurrente l’idée de : "reconnaissance d’un état juif et démocratique".

Plusieurs points sont à soulever face à cet énoncé d’apparence sans grande importance mais pourtant à la fois plein antagonistes et dangereux.

- Premièrement il faut rappeler que l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) à reconnu Israël, le 09 septembre 1993 à Tunis (Lien - Le Monde diplomatique - Lettres de reconnaissance mutuelle échangées entre M. Arafat et Rabin). Pourquoi la Palestine se devrait-elle alors à nouveau de reconnaître une confession à cet état ? Demande t-on à la Palestine ou à un quelconque autre état d'entériner la confession d'un pays tiers. D’ailleurs historiquement Truman à reconnu l’état d’Israël à côté duquel l’adjectif juif n’était pas inscrit.

- Deuxièmement, en conséquence des règles de réciprocité communément en vigueur en matière de conflit géostratégique, pourquoi alors que l’O.L.P. à reconnu Israël, Israël n’a pour l’heure jamais reconnu la Palestine ?

- Troisièmement : Etre un état confessionnel et démocratique est un paradoxe absolu, dans la mesure ou cet état n’est pas totalement homogène. Il devra donc faire le choix d’être confessionnel et discriminant envers les individus n’appartenant pas à la religion dominante ou démocratique et se risquant au renversement un jour de la majorité gouvernante. (Lien sur ce blog - Etre un état juif OU démocratique...). De plus, pourquoi s’embarrasser de cette pompeuse formule : "l'Etat juif et démocratique d'Israël" si ce n’est pour apposer deux vœux à caractères contradictoires ? Un état démocratique ne se soucie guère de le crier à tout venant, par contre nombre d’états non-démocratiques usent de ce terme pour s’enorgueillir d’un principe bafoué.

- Quatrièmement, l’état d’Israël n’a de cesse d’appeler à sa reconnaissance, mais dans quelles frontières ? N’est-ce pas par la négociation que ces dernières devraient être établies pour qu’ensuite les protagonistes puissent définir un état en substance et non de principe ? Il serait bon de ne pas inverser le processus du bon sens. Quel inconscient prendrait le risque de reconnaître un état sans en connaître les limites ?

- Cinquièmement, Israël, tout à son habitude, se soucie fort peu d’avoir l’aval des dirigeants palestiniens pour mettre ses projets à exécution. C’est ainsi que le cabinet israélien a approuvé dimanche un projet d'amendement contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne à prêter allégeance à "l'Etat juif et démocratique d'Israël". (Lien - AFP - Israël: le gouvernement a adopté l'allégeance controversée à "l'Etat juif").

Israël est face à un dilemme historique : Annexer les territoires sans leurs populations. Or aujourd’hui plus que jamais ce paradigme est insoluble les terres sont annexées mais tous les Palestiniens n’ont pas fuit lors des exodes massifs et contraints de 1948 et 1967 ! Pourtant Israël souhaite plus que jamais conserver son simulacre de démocratie pour faire partie intégrante des "grandes-puissances". Ainsi, par l’emploi de ces deux adjectifs : démocratique et juif, Israël espère gagner un peu de temps et continuer sa politique de ségrégation et d'annexions à peine dissimulée.

Parenthèse : Aveuglés par leur soutien inconditionnel à l’état d’Israël les Etats-Unis viennent d’inviter mardi l'Autorité palestinienne à : « formuler une contre-proposition à l'offre israélienne de nouveau moratoire sur les colonies en échange de la reconnaissance par les Palestiniens du caractère juif de l'Etat d'Israël. » (Lien - Reuters - Les USA invitent les Palestiniens à formuler leur propre offre)

La proposition Israël consiste, ni plus ni moins, dans ce cas de figure à prolonger un moratoire pour une éventuelle reprise de dialogue (dont l’issue est plus qu’incertaine) en échange d’un fait de terrain qui ne serait alors plus à discuter, alors qu’il s'agit précisement d'un des principaux obstacles des négociations (point qui d’autre part vise à bafouer les droits des citoyens arabes-israéliens et récuse le droit au retour des réfugiés)

Se prenant au jeu M. Yasser Abed Rabbo, un des dirigeants de O.L.P., a alors appelé mercredi l'administration américaine et Israël à "fournir une carte de l'Etat d'Israël qu'il veut que nous reconnaissions". "Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël quel que soit le nom qu'il se donne, conformément au droit international". Bien évidemment le vice-premier ministre israélien, Sylvan Shalom, a immédiatement exclu tout retour aux frontières de 1967. (Lien - Le Monde.fr - Les Palestiniens demandent à Israël de proposer un tracé des frontières).

Alors, Messieurs des Etats-Unis quel crédit allez-vous accroder à la contre propostion ?

Pour prolonger la réflexion : Ce mois-ci le Monde Diplomatique propose un excellent article intitulé : « Un seul Etat pour deux rêves ». Extrait sur le site du Monde diplomatique.


mardi 12 octobre 2010

Israël, use de ses tribunaux militaires pour lutter contre des manifestations pacifistes

Israël continue sa lutte infamante contre les manifestants dénonçant le mur dit de "séparation". (Lien - AFP - Israël: un militant "anti-mur" condamné)

C’est ainsi qu’Abdallah Abou Rahma, détenu depuis décembre 2009, a été reconnu coupable mardi par le tribunal militaire de la prison israélienne d'Ofer, près de Ramallah de "participation à des manifestations illégales et non autorisées", ainsi que "d'incitation à des rassemblements illégaux".

Ainsi, selon la logique israélienne, il semble que manifester pour revendiquer son droit à accéder à ses terres est illégale…

La chef de la diplomatie européenne se dit "profondément préoccupée par le fait que le possible emprisonnement de M. Abou Rahma puisse être destiné à l'empêcher, ainsi que d'autres Palestiniens, d'exercer leur droit légitime à protester de manière non violente contre l'existence de barrières de séparation".

Israël démontre encore combien son simulacre de démocratie est gangrené et l’Europe encore une fois s’indigne de manière feutrée …

Plus d’informations sur ce blog à propos des manifestations de Bil’in :

- Tsahal déclare deux villages de Cisjordanie : "zone militaire fermée"

- Bil'in,... ou la quête de justice