lundi 13 janvier 2014

Comment imaginer alors le retrait des implantations au coeur de la Cisjordanie ?


Ariel Sharon restera à mes yeux tout à la fois l'artisan de la désastreuse invasion du Liban (1982) qui a eu pour conséquences les terribles massacres de Sabra et Chatila, mais aussi le champion hors pair de la colonisation.
Les colons israéliens, eux, que nous pourrions imaginer "satisfaisaient de sa politique", ne ménagent non plus pas leurs diatribes à son égard. Ainsi, son ancien conseiller Yaakov Katz, un des leaders historiques du Goush Emounim annonçait "L'histoire n'oubliera pas ses crimes contre le peuple juif". Le désengagement de Gaza leur reste, en effet, en travers de la gorge.

L'article : "ISRAËL - Mort d'Ariel Sharon : le goût amer des colons israéliens" permet de mesurer l'étendu de l'hostilité que nourrissent les colons à l'égard de ceux qui voudraient ralentir le processus de colonisation au sein des territoires palestiniens occupés*.

* Bien que je ne sois absolument pas certain d'Ariel Sharon ait eu cette intention, car le retrait de Gaza à bien des égards pouvait paraître une belle manœuvre stratégique.

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